Il existe différents types de zones humides : prairies humides, sources, suintements, boisements humides, roselières, etc. Cette diversité se traduit par une multiplicité de services rendus, notamment :

• Zones tampons : Les zones humides assurent un rôle tampon, c’est-à-dire qu’elles peuvent retenir momentanément une importante quantité d’eau et la restituer progressivement au milieu naturel. Elles permettent alors de limiter les inondations, la perte de débit au niveau des cours d’eau ou des nappes en période de basses eaux (étiage) et l’érosion des berges.
• Épuration : La présence de plantes particulières, comme les roseaux ou les massettes, confère aux zones humides la capacité de réguler les éléments nutritifs et d’intercepter les toxiques et les matières en suspension. Par leur rôle de filtre naturel, les zones humides contribuent ainsi à l’amélioration de la qualité de l’eau.
• Réservoirs de biodiversité : Les zones humides constituent des habitats pour de nombreuses espèces animales ou végétales particulières et dont certaines sont protégées nationalement. Elles jouent ainsi un rôle de réservoir de biodiversité. Elles servent également de refuges ou de zones d’alimentation pour de nombreuses espèces animales, même non inféodées aux milieux humides.
• Stockage du carbone : Les zones humides stockent le carbone grâce à la faible dégradation de la matière organique due à la présence d’eau dans le sol. Elles participent ainsi à la réduction du réchauffement climatique.
• Productions biologiques : La plupart des zones humides peuvent être exploitées de manière raisonnée afin de produire du bois, du fourrage ou encore être utilisées par les chasseurs et les pécheurs.
• Activités récréatives : Les zones humides présentent souvent des atouts paysagers non négligeables et correspondent donc à des zones avec un intérêt touristique voire récréatif important (Randonnées, activités de découverte…). Elles participent aussi à l’amélioration du cadre de vie des riverains.