Création de la zone humide de Montesson

Le prolongement de la digue de Sartrouville sur la commune de Montesson  s’est accompagné de remblaiement du lit majeur inondable de la Seine. Afin de limiter les incidences aux abords de cet aménagement pour des crues de période de retour inférieure ou égale à la crue de protection, une zone de compensation volumique a été créée en amont.

Le prolongement de la digue de Sartrouville sur la commune de Montesson (en rouge sur le plan ci-dessous) s’est accompagné de remblaiement du lit majeur inondable de la Seine.

Afin de limiter les incidences aux abords de cet aménagement pour des crues de période de retour inférieure ou égale à la crue de protection, une zone de compensation volumique a été créée en amont (en vert sur le plan). Le terrain naturel a ainsi été décaissé jusqu’à la cote seuil du déversoir de la digue. Le volume total compensé est d’environ 55 000 m3.

Cependant, l’obligation de réaliser une compensation volumique fonctionnelle par tranches altimétriques porte le volume minimum de terre à extraire à 80 000 m3.

Le SMSO et la ville de Montesson ont décidé de transformer l’obligation réglementaire de compensation volumique en opportunité de valorisation écologique, en retenant l’option de la création d’une zone humide.

Le volume supplémentaire décaissé nécessaire au bon fonctionnement de la zone humide représente environ 50% du terrassement pour atteindre la nappe alluviale et modeler le terrain en surface afin de favoriser le développement de la végétation et créer des sites propices pour la faune : pente douce, bras de circulation, dépressions, connexion à la Seine.

Le site a été choisi en fonction d’un certains nombres de critères : distance par rapport à la digue, topographie, surface, etc…

Les travaux de la zone humide

La zone humide a été créée sur des terrains localisés en bord de Seine, au sein d’une ancienne gravière remblayée.

La configuration de la zone a été réfléchie afin d’assurer une continuité hydraulique, écologique et sédimentaire : création d’ un chenal principal sinueux plus profond sur la zone afin de garantir une alimentation hydraulique permanente de la nappe, création de dépressions humides et de zones d’expansion en bordure du chenal principal afin de développer différents types de végétation, création d’une connexion à la Seine, profilage des berges en pente douce afin de favoriser le développement de la végétation hygrophile et amphibie, végétalisation des surfaces terrassées afin de limiter l’apparition d’espèces indésirables et créer des sites propices à la faune.

Les travaux de terrassement ont démarré en mars 2019 et se sont achevés en juin 2019 (lot 2). Les travaux du lot 1 (génie civil) au niveau de la connexion hydraulique et du lot 4 (génie végétal, espaces verts et revêtement de promenade) se sont terminés fin 2021.

Actualité publiée le dimanche 01 août 2021